Merci à tous !

A mes lecteur18898145409_8454d355b6_bs et lectrices, fans de « Pandémie, l’Effondrement » et « Aube Rouge ».

Les ventes des deux ouvrages de la saga Pandémie continuent à prendre de l’ampleur. Outre ce relatif succès dans le monde de l’édition, je vous dois beaucoup, et en premier le sentiment merveilleux, pour un auteur, d’avoir été compris par ceux qui l’ont lu, un sentiment symétrique car il va dans les deux sens : si vous avez vibré, c’est parce que je vous ai parlé de ce qui vous touchait.

Et c’est là où je voulais en venir. Si nous nous sommes rejoint au travers de cette fiction -qui n’en a que le nom en fin de compte…- c’est parce que nous avons tous en commun ce petit élément insignifiant en apparence : la sensibilité française et, plus généralement, européenne. Nous sommes tous issus d’une histoire longue et douloureuse, mais également splendide. Nous sommes, en Europe, le seul continent à pratiquer la démocratie depuis si longtemps, nous sommes le laboratoire grandeur nature de la pensée humaniste que nos splendides aïeuls des Lumières ont fait émerger et qui s’est répandue dans le monde. C’est à la fois notre plus grande force et notre plus grande faiblesse, car rares sont les régions du monde à se distinguer par un tel souci de la personne.

La saga Pandémie vous parle de ces qualités européennes et françaises que nous avons oublié de voir : l’humanisme, la culture, la finesse, le doute critique, la raison éclairée, la recherche permanente de la vérité. Toutes ces qualités sont bien loin des valeurs qui prévalent dans le reste du monde. Sans être naïf, l’Europe est, elle aussi, dirigée par l’argent et les luttes d’intérêt, mais notre héritage historique et culturel imprègne le moindre de nos actes au niveau individuel. Nous ne pouvons renier ce que nous sommes, un continent qui a souffert et qui cherche à trouver sa voie en se fondant sur le développement de cette fleur d’une infinie délicatesse et d’une splendide faiblesse que nous tenons au creux de nos mains depuis l’Agora d’Athènes : la démocratie. Lasalle, Céto, Francillard ou Cornell ne sont pas là pour imposer la loi martiale, mais pour servir la société sans rien demander en échange. Vous souriez ? Vous ne devriez pas, car c’est exactement cet esprit qui anime nos militaires, ces hommes et femmes qui mettent leur vie en jeu chaque jour pour nous permettre de vivre en paix.

Remettre les valeurs humaines au centre de notre mode de vie, retrouver du sens dans l’existence, c’est ce qui est suggéré dans Pandémie. Penser à long terme, accepter l’échec, encourager le bien commun plutôt que le corporatisme, accepter la différence, unifier plutôt que diviser, prendre des décisions courageuses plutôt que les fuir, toutes ces valeurs que nous chérissons au sein même de nos foyers, nous ne les retrouvons que rarement ailleurs. C’est ce qui nous manque. C’est ce que nous aimerions voir à une toute autre échelle. C’est ce que vous avez aimé retrouver dans les lignes de ces livres.

Ce qui nous rassemble, auteur et lecteurs, c’est ce sentiment de partager les mêmes valeurs ou, à défaut, d’en rêver. C’est là, d’après moi, le secret de votre attachement à cette œuvre de fiction. L’essence, l’ADN de ce que nous sommes : des Français(es), des Européen(ne)s.

Merci à tous pour votre soutien.

Alexandre Lang

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